EGLISE

SAINT-LEGER

   

EGLISE

SAINTE-BARBE

 

Le saint de l'église

 Saint-Léger, né en 616, originaire de Poitiers, évêque d'Autun en 663, conseiller de la reine Bathilde pendant la minorité de Clotaire III, roi de Neustrie de 656 à 670. A sa mort, il appela sur le trône de Neustrie, Childéric II, roi d'Austrasie en 660. Il fit enfermer son rival Ebroïn, maire du Palais de Neustrie, en 657, au monastère de Luxeuil, mais le rejoignit lui-même en exil. A la mort de Childéric en 675, ils furent libérés et la lutte reprit. Ebroïn assiégea Autun et Saint-Léger se livra pour épargner la ville. Il eut les yeux crevés et la langue coupée, sur ordre d'Ebroïn, fut interné chez les religieuses de Fécamp et finit décapité à Arras en 679. Patron des meuniers. Nom germain "leud" (peuple) et "gari" (lance). Fête le 2 octobre.

Sainte-Barbe (ou Barbara), née à Nicomédie, ville de Bithynie, aujourd'hui lzmit, morte vierge et martyre sous Maximin, empereur romain de 235 à 238. Son père, désireux de la protéger de ses "amoureux" et apprenant qu'elle s'était convertie, l'enferrna dans une tour. et voulut la supplicier par le feu. N'y parvenant pas, il la décapita à coup de hache, à la suite de quoi il fut lui-même frappé par la foudre. Patronne des architectes, des armuriers, des artilleurs, des artificiers, des charpentiers, des couvreurs, des maçons, des marins, des mineurs, des pompiers. Nom issu du latin "barbari" (barbares). Représentée tenant la tour où elle était enfermée, notamment à la fontaine Sainte-Barbe du Faouët. Invoquée contre la foudre, les incendies, la mort subite. La chapelle Sainte-Barbe au Faouët fut construite par un seigneur de Toulboudou surpris par un orage à la chasse.      Fête le 4 décembre.