26 avril 2009  

Homélie pour les premières communions

3è dimanche de Pâques

(année B)

 

 

 

          Nous les adultes, nous savons bien que nos existences sont comme un chemin, une route où il a des étapes avec des moments joyeux  et des étapes parfois avec des moments plus difficiles, ou encore des moments plus importants où nous sommes appelés  à faire des choix,

il en est de même sur le route de nos vies chrétiennes, des forces nous sont proposées, des signes nous sont donnés : ce sont les sacrements.

          Un jour, vous les parents, très souvent quelque temps après sa naissance, voua avez fait baptiser votre enfant. Nous venons de rappeler ce sacrement. Au début de cette messe les enfants ont été appelés par leur prénom. Ils sont venus se signer avec l’eau du baptême.

          Le baptême c’est le signe qu’on entre officiellement dans cette grande famille qu’est la famille des enfants de Dieu. Le signe de la croix, est bien le signe des chrétiens, nous sommes membres de cette famille des enfants de Dieu.

          Pour vivre en chrétien nous avons besoin de nourritures, de forces qui nous aident à continuer la route. L’Apôtre Paul avait fondé une communauté chrétienne dans la ville de Corinthe. Il redit à ses premiers chrétiens que vivre en enfants de Dieu ce n’est pas facile, car le mot communion signifie être uni à Dieu et être uni aux autres. Les Chrétiens de la communauté de Corinthe avaient l’habitude lorsqu’ils se réunissaient de commencer par prendre un repas avant de célébrer la messe. Mais voici qu’ils vivaient tout le contraire du partage ; certains mangeaient à profusion, tandis que d’autres qui n’avaient rien les regardaient manger.

          Paul leur dit son profond désaccord « Je ne vous félicite pas pour vos réunions, elles vous font plus de mal que de bien ». Quelques années plus tard l’apôtre Jean écrira à ses premiers chrétiens » : Celui qui dit j’aime Dieu et qui n’aime pas ses frères est un menteur. Comment peut-on aimer Dieu qu’on ne voit pas, si on ne commence par aimer ses frères qu’on voit !

          Si tu viens à l’autel et si tu as quelque chose contre ton frère, va d’abord te réconcilier avec lui, tu viendras ensuite déposer ton offrande à  l’autel ».

          Ce n’est pas facile de vivre l’amour des frères. Nous en faisons l’expérience que nous soyons enfant, jeune, adulte, que ce soit dans nos familles, dans nos quartiers, dans le monde où la guerre continue de sévir. Aussi pour vivre l’amour fraternel, pour être en amitié avec mes frères, j’ai besoin de me nourrir de Jésus-Christ, lui qui nous aimés jusqu’au bout en donnant sa vie pour l’humanité entière. Alors comme dit Jésus dans l’Evangile, nous pourrons avec lui annoncer la Bonne Nouvelle, un monde de paix ,de justice, de fraternité, de solidarité, Jésus dit encore dans l’Evangile : « il n’y a pas de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour ses amis. Aimez-vous les uns les autres, comme je vous aimés ».

          C’est là tout le sens de la communion !